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May 31, 2023

Vojtěch Drbohlav : Tout peut être automatisé, mais à quel prix ?

Personne ne souhaite obtenir des résultats tardifs, inexacts ou, dans le pire des cas, aucun résultat. Cependant, cela peut arriver dans le cadre d'un travail manuel », explique Vojtěch Drbohlav, directeur général de Beckman Coulter République tchèque.

Personne ne souhaite obtenir des résultats tardifs, inexacts ou, dans le pire des cas, aucun résultat. Cependant, cela peut arriver dans le cadre d'un travail manuel », explique Vojtěch Drbohlav, directeur général de Beckman Coulter République tchèque.

Jusqu'à 75 % des erreurs se produisent uniquement lors de la phase pré-analytique de l'analyse des échantillons de patients. Cela peut être évité grâce à l’automatisation. Dans une interview accordée au Slovak Spectator, Vojtěch Drbohlav parle de la tendance actuelle en matière d'automatisation des laboratoires, des défis, de l'avenir, ainsi que des différentes solutions et innovations proposées par Beckman Coulter à cet égard.

De manière générale, à quels problèmes les laboratoires sont-ils confrontés ?

Le faible taux de chômage, qui se traduit par un manque de personnel qualifié, même si, dans l'ensemble, cela ne pose pas seulement un problème dans le domaine de la santé. Il se pose un problème lié à la gestion d'un processus, que ce soit en laboratoire ou en production, où l'on souhaite standardiser le processus autant que possible.

Qu'est-ce que cela signifie?

Lorsqu’un échantillon arrive dans un laboratoire, vous souhaitez qu’il soit traité exactement de la même manière à chaque fois. Historiquement, différentes personnes se sont concentrées sur différents rôles et sont devenues des experts. Cependant, comme il y a un roulement de personnel, ou simplement des équipes de jour et de nuit, au moment où les patients arrivent, vous souhaitez que leurs échantillons soient traités de la même manière à chaque fois. Ainsi, si un échantillon doit être dilué, nous voulons qu’un employé de laboratoire le dilue toujours de la même manière et dans le même rapport. C'est la normalisation.

Dans ce contexte, le fait que les laboratoires soient sous pression pour être performants, pour livrer l’échantillon à temps, apparaît naturellement. Lorsqu’un patient arrive dans un état de santé critique et a besoin de déterminer rapidement les paramètres de laboratoire, la pression est forte pour obtenir le résultat dans l’heure, voire plus rapidement. Il s'ensuit que le laboratoire doit avoir l'échantillon sous contrôle constant, depuis la collecte, en passant par le transport vers un laboratoire, l'analyse et le traitement du résultat, et nous avons besoin d'une idée claire de l'endroit où se trouve chaque échantillon dans le laboratoire.

Quand on pense à la façon dont le processus fonctionne habituellement aujourd'hui : l'échantillon arrive, vous le mettez dans le portoir, mais comme ils sont traités par lots, vous devez attendre davantage, ce qui entraîne des retards, un échantillon peut être oublié sur la table. , etc. Pour traiter des échantillons urgents, les laboratoires dupliquent généralement les équipements pour les traiter dans différents domaines de travail. Cela augmente les coûts, les besoins en personnel qualifié et la maintenance des équipements.

Où intervient l’automatisation ?

Le but de l'automatisation est que lorsque vous recevez un échantillon et que vous le placez un par un dans l'appareil, celui-ci effectue toutes les étapes pré-analytiques, analytiques et post-analytiques – vérifie si l'échantillon est correctement étiqueté, s'il a été centrifugé. ou non, quelle quantité de matière il contient. Ensuite, l'échantillon est envoyé aux analyseurs basés sur un routage intelligent pour éviter les retards. Après tous les tests, un logiciel d’auto-validation vous indique si l’échantillon répond aux critères que vous avez définis. L'automatisation est importante, elle aide les laboratoires à résoudre les principaux problèmes : le manque de personnel qualifié et de normalisation. Il permet également un contrôle total du processus et, par conséquent, accélère le processus, car les échantillons ne sont pas traités par lots, mais en fonction de la priorité.

Vous avez mentionné que le manque de personnel qualifié constitue un problème. Avec l’automatisation, n’y a-t-il pas un risque que des personnes insuffisamment formées entrent dans le processus ?

Je ne pense pas. Nous vivons dans un secteur hautement réglementé et nous avons clairement établi des normes pour la qualification des professionnels de la santé. Au contraire, l'automatisation permet d'optimiser les ressources humaines, en permettant aux travailleurs de gagner du temps pour se concentrer soit sur les problèmes qui surviennent en laboratoire, soit sur l'auto-formation. Lorsque vous avez quelqu'un qui est hautement qualifié, vous ne voulez pas qu'il passe du temps à déplacer les racks entre les appareils, à chercher des tubes, etc. Vous voulez qu'il se concentre sur la garantie que les résultats sont correctement évalués, que s'il y a des résultats qui ne fonctionnent pas Ne répondant pas aux critères fixés, ils se concentrent sur ces problèmes et mettent en œuvre des contre-mesures.